Rédigé par : Yunusi NYANDINDA

Durant ce mois de décembre 2022, TPO DRC dans le cadre de son projet UniRR a organisé une assistance humanitaire aux déplacés dans la ville de  Baraka, localités  de KALUNDJA, KIMANGA et KATANGA, Zone de santé de FIZI  dans la province du Sud-Kivu sous l’appui financier de l’UNICEF.

Au total 1765 ménages ont reçu l’assistance en articles ménagers essentiels.

Chaque ménage a reçu : 2 casseroles de 5 et 7 Litres, 4 cuvettes, 6 cuillères à soupe, 1 louche, 1 couteau de cuisine, 6 gobelets, 2nattes, 2 couvertures, 1pagne. 1kit d’hygiène intime et un  kit Wash composé d’1 bidon dur de 20 litres ,1 seau perforé de 20 litres, 3barres de savons de lessive ,6 savons monganga, 1 tissus filtre d'eau accompagné de 30 sachets de water floc, 150 comprimés d'aqua table.

En vue d’une bonne utilisation de ces kits, une sensibilisation des bénéficiaires s’est avérée importante.

 Ce positionnement UniRR intervient suite au mouvement de population signalé par les sources locales y compris les autorités de la place entre septembre  et Décembre 2022.

Signalons que ces personnes déplacées ont fui la persistance des violences armées dans quelques localités des Hauts-Plateaux de Fizi.

Rédigé par : Charline NDUSHA

Deux jours durant soit du 23 au 24 Novembre 2022, les membres des organisations à base communautaire (OBC), des espaces amis d’enfants (EAE), des réseaux communautaires pour la protection de l’enfant (RECOPE) ont bénéficié de cette formation dans le cadre du projet « SOTE KWA HAKI YA WATOTO NA MAENDELEO YA JAMII » appuyée financièrement par la DDC.  Au cours de cette formation, différents thèmes ont été abordés notamment : les notions de base sur l’entrepreneuriat, l’entrepreneur  et son activité économique, les types d’entrepreneuriat, le profil d’un entrepreneur et les stratégies marketing à développer à en croire Madame Charline NDUSHA, Officier Réinsertion socio-économique au sein de TPO DRC.

Pour en parler, les participants ont été outillés sur la gestion de leurs micro-entreprises en développant les facteurs de réussite et d’échec et le profil à incarner pour une bonne évolution de l’AGR. A travers la méthodologie participative, chaque participant a donné son expérience dans la gestion de l’AGR. Ceci a conduit à la mise en place des focus group où des échanges d’expériences ont eu lieu pour se rendre compte des stratégies qui ont poussé les uns à réussir et les autres à échouer : « cette formation m’a aidée à savoir comment faire avancer mon activité en développant les quatre composantes d’une stratégie marketing,  comment augmenter mon capital,  comment faire l’inventaire,… » Se réjouit Madame Anastazia RAMADHANI, trésorière de l’AGR du RECOPE Butale.

Au total,9 AGR ont été octroyées aux structures communautaires réparties dans les villages de : LUBONDJA, LULIMBA, MISISI, BUTALE, LUBICHAKO, TULONGE et NGALULA dont le taux de réussite est évalué à 60%. Et de poursuivre que pour couvrir le gap, les participants ont recommandé à TPO DRC  d’organiser des formations  de ce genre avant de donner les AGR et à la Division des affaires sociales (DIVAS) de leur donner les attestations  de vulnérabilité pour réduire les taxes qui pèsent sur eux. La formation a eu lieu à Misisi dans le Territoire de Fizi  en Province du Sud-Kivu.

Rédigé par : Sifa NAMEGABE

14 personnes dont 10 hommes et 4 femmes entre autre  les  journalistes, les membres des radios club, la  troupe théâtrale, SOCIV et DIVAS viennent d’être formées sur l’éthique et déontologie journalistiques, le traitement des émissions et la protection de l’enfant en situation d’urgence. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Réponse aux besoins de prévention, protection et prise en charge des enfants et femmes affectés par les conflits armés au Sud-Kivu et Maniema appuyé  financièrement par la Direction de Développement et de  la Coopération.

Trois jours durant, soit du 23 au 25 novembre 2022, ces acteurs ont bénéficié des notions pouvant les aider dans leur travail en faveur des enfants. Pour Monsieur ELIE AMISI chef du projet, cette activité  vise à donner un bagage consistant  aux bénéficiaires afin de contribuer au changement de la mentalité de la communauté :"c’est mieux de produire les émissions, c’est mieux de les diffuser mais c’est encore beaucoup mieux  de connaître la déontologie et l’éthique qui régit le monde des journalistes."

Pour en parler l’oratrice du Jour Madame Henriette SIFA, Assistante communication au sein de TPO DRC   a indiqué que le rôle du journaliste consiste à chercher, traiter et diffuser les informations. Mais comment cherche-t-il ces informations ? Pour bien le faire il est appelé au respect du code d’éthique et déontologie.  L’information  bien canalisée aide l’individu à vivre en harmonie avec ses voisins, ses semblables dans l’environnement, la société et à assumer son histoire et sa civilisation.

Il est primordial que les journalistes eux-mêmes soient formés, aient des repères professionnels et déontologiques pour diffuser une information juste et équilibrée sur la protection de l’enfant. Ces derniers ont été également outillés sur le traitement des émissions en utilisant le logiciel Adobe Audition mais aussi des notions sur la protection de l'enfant en situation d’urgence. A ce sujet les questions suivantes ont été répondues : pourquoi faire de la protection de l’enfant une priorité ? C’est quoi la protection de l’enfant ? Quels sont les piliers de la protection de l’enfant, quels sont les principes directeurs de la Convention Relative aux Droits de l’Enfant ?

Face à ces notions les participants ne sont pas restés indifférents :"Nous louons la présence de TPO dans notre territoire, nous disons merci de son souci de nous voir exercer avec professionnalisme, ces  enseignements vont nous aider. Longtemps nous avons exercé sans guide mais maintenant avec les notions sur le code  d’éthique et déontologie nous allons être professionnels. " A en croire Jean Paul KILONGOZI l’un des participants.

"Les notions de protection de l’enfant en situation d’urgence reçues vont encore nous aider afin de bien référencer les cas." se réjouit Monsieur DAUDI de la société civile.

Rédigé par : Destinolas BWENGE

50 prestataires de service formés à la gestion des données sur la prise en charge des survivantes des Violences Basées sur le Genre (VBG), Exploitations et  Abus Sexuels (EAS) et Harcèlement Sexuel(HS) dans le cadre du projet PSEA-SANTE sous l’appui financier de l' UNFPA à travers les fonds de la Banque Mondiale.

Formation organisée par l’ONG TPO DRC durant la dernière semaine du mois de novembre 2022 à FOMULAC / KATANA dans la province du Sud-Kivu.

Les Infirmiers Titulaires, Directeurs de Nursing, les Agents Communautaires et les Relais Communautaires des zones de santé de  KATANA, MITI-MURHESA, KALEHE, KALONGE, et BUNYAKIRI  parmi lesquels 43 Hommes et 7 Femmes ont pris part à cette  séance de formation.

L’objectif de cette dernière ,contribuer à l’amélioration de la qualité de  prise en charge  des  survivantes des Violences Basées sur le Genre (VBG), Exploitations et  Abus Sexuels (EAS) et Harcèlement Sexuel(HS) dans les zones ciblées par le projet.

SERIEUX KALALA KATEO représentant des comités de santé de la zone  de Bunyakiri recommande à la communauté de prendre en considération ces informations qui seront données par les Relais Communautaires afin de lutter ensemble contre ces abus et exploitations sexuelles et toute autre forme  de violence.

« Ce que je peux recommander à TPO DRC c’est de songer aux autres structures lors des prochaines capacitations car la question de VBG, EAS et HS  concerne toute la province. Je recommande aussi à la communauté de prendre en considération ces informations qui seront données par les Relais Communautaires afin de lutter ensemble contre ces abus et exploitations sexuelles et toute autre forme de violence. Cette formation est très utile pour nous ; Elle a renforcé nos capacités en tant que membre de la communauté mais aussi nous a aidé à connaitre comment nous pouvons nous protéger de toute forme de violence sexuelle et les violences basées sur le genre. »

« Moi comme précodesa zonal, je veux faire la restitution aux autres précodesa qui sont restés dans la zone et aux Relais Communautaires afin qu’ils soient informés  sur comment sensibiliser leurs entités afin de lutter contre les VBG, EAS et  HS. Ceci leur permettra de dénoncer mais aussi  de référer les cas aux centres médicaux » .Précise le représentant des comités de santé de la zone  de Bunyakiri.

 Madame AIMEE BATUMIKE BUHORO, prestataire accoucheuse de l’Hôpital Général   Saint Jean EUDEUS DE MITI, aussi l’une des participantes, précise qu’en tant que prestataire, cette  formation va leur permettre de bien prendre en charge des survivantes des violences sexuelles afin qu’elles puissent bénéficier des soins de qualité.

« Je veux me forcer à la sensibilisation communautaire afin que chaque fois qu’il y aura  un cas suspect de violence qu’on l’amène directement vers la structure dans les 72 heures qui suivent. Nous allons impliquer toutes les voies pour sensibiliser la communauté en passant par les églises, les marchés, les écoles. Nous ferons même le  porte à porte parce que c’est là où les informations passent directement. Une fois que les leaders locaux seront  bien sensibilisés, un bon résultat sera garanti. », A dit Madame  AIMEE BATUMIKE BUHORO.

Selon le formateur  Dr. JUSTIN BAYOBASIRE, cadre de la DPS,  cette   formation des  prestataires de service à la gestion des données sur la prise en charge des survivantes des VBG, EAS et HS est une opportunité de réduire sensiblement des violences qui sont perpétrées dans leurs différentes communautés.

Signalons qu'au total 220 prestataires seront  formés  à la gestion des données attendus pour tout le projet.

160 dont 50 à FOMULAC, 90 à Bukavu et 20 à KINDU dans la province du Maniema ont déjà bénéficié de cette formation. Cette dernière a été facilitée par la Division Provinciale de  la Santé et TPO DRC.

Rédigé par : Elias BASHIMBE

Cette visite programmatique par les agences de Nations Unies UNICEF, FAO et PAM  et le gouvernement provincial à travers le Pronanut et le ministère de l'agriculture pêche élevage et développement rural s’est passée dans les zones de santé de Bunyakiri et Minova dans le territoire de Kalehe.

Visite réalisée dans le cadre du projet conjoint de  lutte contre la malnutrition chronique dans les zones de santé de Bunyakiri et Minova dans le  territoire de Kalehe au Sud –Kivu .C’était une opportunité de se rendre compte de l'évolution des activités sur terrain mise en œuvre par les partenaires TPO DRC dans le volet prévention de la malnutrition chronique à travers l'approche Nutrition à Assise Communautaire  et Wash ; GRAINES  dans le volet prise en  charge de la Malnutrition Aigüe Modérée et UEFA dans le volet sécurité alimentaire.

 Ces agences des Nations Unies UNICEF, FAO et PAM  ont recommandé aux ONGs de mise en œuvre dont TPO DRC fait partie, de renforcer la dynamique communautaire sur laquelle repose les activités du projet, mais aussi  un accompagnement du gouvernement provincial dans l'accès à la terre afin de permettre aux bénéficiaires de cultiver les différentes cultures et renforcer des mesures d'encadrement des récoltes locales. Ceci permettra  de contribuer de manière significative à cette lutte qui devient un fléau au niveau de la zone.

Cette visite a eu lieu durant le dernier trimestre de l’année 2022.

Signalons que les aires de santé de Nyamasasa, Minova, Kalungu et Bobandana dans le territoire de Kalehe ont été visités ainsi que les membres des Cellules d’Animation Communautaire et Comité de Développement de Santé des différentes communautés de cette zone.

Rédigé par : Damien PEKE

Pendant trois jours soit du 15 au 17 Novembre 2022 à l’hôtel BULUNGU à Bukavu dans la province du Sud-Kivu, s’est tenu l’atelier de formation des 66 acteurs psychosociaux nouvellement recrutés par TPO DRC,  sur la gestion des cas des VBG/EAS/HS dans le cadre du projet  PSEA SANTÉ financé par la Banque Mondiale à travers UNFPA. La formation a été facilitée par les staffs TPO DRC œuvrant dans ce domaine et aussi les facilitateurs chargés de la base des données VBG au niveau de la DIVIGENRE Sud-Kivu.

 Elle a été organisée de façon à permettre un échange collectif entre les facilitateurs et les APS dans le respect et le maintien du thème de l’atelier.

Précisons que pendant leur formation, les acteurs psychosociaux ont pu prendre connaissance  des outils (fiches) dont il sera question d’utiliser une fois sur terrain et bien plus d’informations afin de permettre le bon déroulement du projet dont le but est le bien-être de la population bénéficiaire.

Ce Projet de prévention et réponse à l’exploitation et les abus sexuels (EAS) et le harcèlement sexuel (HS), dans le cadre de la mise en œuvre des projets PMNS, PDSS, REDISSE IV et COVID-19 sera exécuté dans 22 zones de santé soit 20 dans la province du  Sud-Kivu et 2 dans la province du  Maniema.

Rédigé par : Jeannette BISIMWA

Une session de sensibilisation des Médecins Chefs des Zones a été organisée pour obtenir leur engagement et participation à la mise en place des mécanismes de gestion des plaintes (MGP) au niveau de la division provinciale de la Santé du Sud –Kivu. Session organisée du 11 au 12 novembre 2022 dans le cadre de la mise en œuvre efficace du « projet de prévention et réponse aux exploitations et abus sexuels (EAS) et le harcèlement sexuel (HS) » mis en œuvre par TPO DRC sous l’appui technique et financier de l’UNFPA à travers les fonds de la Banque Mondiale. Ce projet vient en appui aux quatre projets financés par la Banque Mondiale pour prévenir les EAS notamment, PMNS, PDSS, REDISSE IV et COVID-19 FA. 20 Médecins Chefs de zone de 20 zones de santé sélectionnées dans la province du Sud- Kivu dans le cadre de ce projet ont pris part à cette session dont celui d’ Ibanda, de Bagira, de Kadutu, de Miti-Murhesa, de Kabare, de Katana, de Kalehe,de Minova, de Kalonge, de Bunyakiri, d’Idjwi, de Nyantende, de Nyangezi, de Kaziba,de Mwanda, de Mubumbano, de walungu,de Kaniola, de Lemera, de Ruzizi et d’Uvira. La Division Provinciale de la Santé représentée par le Chef de Division de la Santé du Sud-Kivu, Dr. Gaston Lubambo, qui a ouvert et clôturé cette session, pense qu’il est nécessaire de travailler étroitement avec le partenaire TPO DRC et le bailleur UNFPA afin d’investir dans la prévention contre les EAS et HS dans le Sud-Kivu. « Il est plus que nécessaire de pouvoir travailler étroitement avec le partenaire TPO DRC et le bailleur UNFPÄ pour que nous puissions plus investir dans la prévention .Cette prévention consistera en partie à développer les activités de bonne communication entre le personnel de santé et le rappel du règle déontologique entre ce même personnel de santé mais aussi ces mêmes règles envers nos malades .Ceci nous permettra de pouvoir contribuer à l’amélioration, la mise en confiance des malades qui sont sous la responsabilité des MCZ mais aussi à l’amélioration des services de santé et soins de santé de qualité dans les structures qui sont sous leur responsabilité. »,Annonce le Chef de Division. Monsieur Gaston Lubambo, se dit saisir cette opportunité pour annoncer aux Médecins Chefs de zone que dans le processus de planification qui va commencer qu’ils puissent poster des interventions des actions pertinentes qui permettent de contribuer à pouvoir riposter énergiquement contre les EAS. Il recommande aux MCZ que lors de l’organisation de la revue mensuelle de capitaliser cet espace pour faire le briefing aux autres membres de l’équipe de santé. Le représentant de l’UNFPA dans cette activité, le chef de bureau projet UNFPA Sud-Kivu et coordonnateur sous cluster VBG , Deogratias Bahizire souligne qu’en réunissant dans cette session les MCZs et les cadres de la DPS, l’UNFPA s’attend à ce qu’une fois ces cadres de la DPS sensibilisés, pourront être des vecteurs du changement au sein des structures qu’ils gèrent et pourront servir d’appui pour apporter la réponse surtout médical aux victimes d’EAS et HS qui seront identifiés dans leurs différentes zones d’intervention. Monsieur Deogratias Bahizire recommande aux différentes parties prenantes ce qui suit : « Au partenaire TPO DRC je recommande à mettre en œuvre ce projet tel que décrit dans le protocole et de renforcer les activités de sensibilisation et de renforcement des capacités à tous les niveaux pour que tous nous puissions atteindre les résultats escomptés. Aux cadres de la DPS et aux MCZ nous leur demandons de tout faire pour que les EAS au niveau de leurs zones de santé soient dénoncés et que les victimes accèdent aux soins sans contrainte. Et la communauté une fois informée qu’elle n’hésite pas à dénoncer les cas qui peuvent subvenir et aider les victimes à accéder aux services de prise en charge par un système d’orientation qui sera en mise en place par notre partenaire TPO DRC. » Monsieur Séraphin Bahambazi, chef de projet et assistant à la direction pays de TPO DRC précise qu’après avoir parcouru tout le projet avec les 20 MCZs ,tous ont signé l’acte d’engagement pour accompagner le projet et la mise en place des mécanismes de gestion de plainte relatives aux EAS et HS et dans la prise en charge des cas des survivantes d’EAS et VBG. «Après avoir parcouru tout le projet ensemble avec les 20 MCz qui étaient représentés ici, tous ont signé l’acte d’engagement pour accompagner le projet et la mise en place des mécanismes de gestion de plainte relatives aux EAS et HS et dans la prise en charge des cas des survivantes d’EAS et VBG. Mon impression est bonne. Nous avons atteint les résultats attendus de cette session. » Signalons que cette session de 2 jours qui a réuni le Chef de Division de la Santé ,le Comité multisectoriel de coordination de lutte contre la pandémie de corona virus (CMC Covid 19) ,la Cellule de stratégie de centralisation des rapports et des stratégies des différentes FOSA ,le Bureau chargé de soins de santé primaire, la Cellule chargée de la communication pour le changement des comportements et de formation ,le Bureau chargé de partenariat pour la santé ,la Coordination du programme national de la santé de la reproduction (PNSR), Le ministre de la santé représenté par sa conseillère en chargée de la santé ,Les Médecins chefs des zones de santé et les staffs TPO DRC associés à ce projet a été combinée avec la session de plaidoyer auprès de la DPS . D’où En plus de cette activité les Médecins Chefs de Zones ont participé à la session de plaidoyer ensemble avec 10 cadres de la DPS. Soulignons que les bénéficiaires à ce projet pour le Sud-Kivu sont des parties prenantes au projet PMNS, Projet Multisectoriel de Nutrition et Santé et aussi les bénéficiaires des activités de projet COVID-19. Ce projet vise à Identifier, à rapporter et à faire un accompagnement pour tous les cas qui seront identifiés dans les différentes zones de santé. 72 aires de santé sont ciblées par ces activités soit 4 aires de santé par zone de santé.

Rédigé par : Jeannette BISIMWA

L’ONG TPO DRC a réalisé un résultat satisfaisant de ses projets durant les 4 dernières années à travers le pays indique le Directeur Pays de cette ONG, Mr Doris Bengibabuya soit de 2019 à 2022.

Ce dernier l’a dit à la revue annuelle 2022 du plan stratégique quinquennal de TPO DRC 2019-2023 dans la salle Yvonne HOTEL, ville de Kalemie en province du Tanganyika,  ce  01 Novembre 2022.Cette revue est organisée dans le cadre de l’évaluation des activités de TPO DRC  dans les 11 provinces de la République Démocratique du Congo.

C’est  en présence de la représentante de Madame Julie NGUNGWA MWAYUMA, Gouverneur de la province du TANGANYIKA, représentée par sa Directrice de cabinet, du ministre des affaires sociales représenté par le commissaire spécial chargé des affaires sociales ,des conseillers de ministre de l’Education et santé, des chefs de division du Genre, DIVAS,PLAN  du Sud-Kivu et du Tangayika ,de la Division Provinciale de la santé, du bailleur UNICEF, de l’IRC ,de la MONUSCO ,du  staff TPO présent dans cette province , de la délégation venue du bureau national à Bukavu et quelques bénéficiaires .

La directrice de cabinet de  Madame la Gouverneure de la province de Tanganyika qui a lancé et clôturé ces assises,  a dit reconnaitre la contribution  de TPO DRC par ses actions de relèvement et développement du pays en général et du Tangayika en particulier. Elle a rassuré TPO DRC de la continuité de la collaboration avec le gouvernement provincial du Tangayika tout en  invitant les participants à capitaliser ce qu’ils ont reçus dans les présentations de TPO DRC.

«J’invite les participants à capitaliser ce qu’ils ont reçus de TPO DRC et surtout de faire le suivi sur terrain. Je promet de faire arriver le plaidoyer auprès des autorités. », Annonce Madame la DIRCAB.

Le Directeur Pays DORIS BENGIBABUYA, précise que l’objectif de cette revue étant de ressortir le plan opérationnel 2023 se dit très ravi de cette opportunité.

 « C’était une opportunité pour moi de pouvoir me retrouver devant les autorités de la province de Tangayika, les partenaires techniques et financiers qui appuient le programme partout ailleurs en RDC dont certains étaient disponibles et d’autres représentés dans la salle .Je suis très ravi de cette opportunité parce que c’était pour moi un moment de présenter les résultats des  activités qu’on a atteint et de montrer une projection par rapport à l’année prochaine. »,souligne Monsieur le Directeur Pays de TPO DRC.

Pour cette organisation c’est aussi un moment de plaidoyer auprès des autorités a renchéri Monsieur Doris Bengibabuya.

« ça été pour TPO DRC un moment de plaidoyer auprès des autorités que des partenaires financiers et je sais que cela aura de l’impact l’année prochaine et même les années suivantes sur la qualité de service et le paquet que nous devons offrir dans la province de Tangayika comme cela se fait dans toutes les autres provinces. »,a dit le DP de TPO DRC.

Il souligne par ailleurs  que plusieurs défis dont l’accès dans les zones d’intervention, l’insécurité et autres défis ont bloqué la réalisation effective de plusieurs projets.   

Par la suite une série de présentation des différents départements s’en est suivi, notamment le département de programme avec 3 axes stratégiques : la santé mentale, la prise en charge psychosociale et lutte contre les violences basées sur le genre, l’axe sur la protection de l’enfant, éducation, gouvernance paix et transformation des conflits, ainsi que l’axe sur la nutrition, sécurité alimentaire, accès à l’eau et l’assainissement. Le département de finance, de la logistique et de la communication (ICT) ont clôturé la série des présentations.

 Par exemple dans son volet Santé intégré, TPO a construit /réhabilité  mais aussi équipé en lits, literie et  équipements médicaux  4 sur 5 soit 80% des Formation Sanitaire  dans les zones d’interventions notamment à Bunyakiri (3) et à Kimbi Lulenge (1) au Sud-Kivu.  

Dans son domaine sécurité alimentaire, 3146 sur 13258 soit 24% des  ménages ont reçu les activités maraichères et petits bétails  dans la zone de santé de Kalehe à Ruzizi et 1472 sur 2200 soit 67% des démonstrations culinaires organisées.

Les différentes préoccupations relevées par l’assistance au travers les questions sur toutes les présentations de ces assises ont été également éclairées par le Directeur Pays, Monsieur Doris BENGIBABUYA.

 Le chef de division du plan du TANGANYIKA se dit flatté de voir une organisation non gouvernementale nationale arrivée aux résultats donnés à ces assises et plaide en même temps pour l’équité des différentes activités. Son collègue du Sud-Kivu, Monsieur Justin Kasholo, quant à lui invite le gouvernement provincial du Tangayika à jouer le rôle de facilitateur dans  la mobilisation des fonds par ce partenaire TPO DRC dans cette province.

Notons qu’à ce jour, l’Organisation Transculturelle et Psychosociale (TPO DRC ) intervient dans 11 provinces dont Sud-Kivu, Nord-Kivu, Kinshasa, Maniema, Kwango, Kwilu, Kasaï Central, Kasai, Equateur, Ituri et Tangayika .Elle prone parmi ses valeurs la sensibilité au genre avec les femmes à des postes stratégiques de prise de décision.

Rédigé par : Jeannette BISIMWA

Trois centres de santé dont celui de Bagana, Fumya et Bitale ont été construits /réhabilités et équipés  par l’ONG TPO DRC  à Bunyakiri dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu à l’Est de la RDC. Les travaux de ces ouvrages ont été possibles grâce au financement de la Coopération Suisse.

La remise officielle de ces derniers est intervenue le jeudi 13 et vendredi 14 octobre 2022 à Bunyakiri au sein de ces centres de santé. Différentes personnalités ont pris part à cette cérémonie dont  le Directeur  Pays de TPO DRC,  Doris Bengibabuya ,le Chef de Division de la Santé, Dr. Gaston Lubambo, le Médecin chef de Zone de Bunyakiri ,Dr.Jules Claude Chasumba, le représentant de la Coopération Suisse,Monsieur Eustache Dunia, le député provincial ,Cosmos Bishisha, le représentant de sa Majesté le Mwami de Buloho, les chefs des groupements, le représentant de la société civile, la population bénéficiaire et autres personnalités de la place.

Au centre de santé de Bagana, TPO DRC a construit un centre de santé avec maternité, équipé de l’énergie solaire, l’installation de l’eau et un bloc de latrine de six box. Selon l’ingénieur en génie civile chez TPO DRC, Christophe Ndeko, ces ouvrages répondent aux normes standards d’un centre de santé.

Il indique que pour le centre de santé de Fumya, TPO DRC a construit un hangar, réhabilité le centre de santé  de Fumya et surtout la pièce maternité .Egalement, cette ONG a doté ce centre de l’énergie solaire et des matériels de bureaux selon les besoins exprimés par chaque structure sanitaire.

Au centre de santé de Bitale, TPO DRC a construit un centre de santé. Il est équipé d’un hangar pour le service CPS, CPN, une pièce pharmacie, un bureau pour l’IT, une réception, une pièce de consultation, une pièce des soins, un laboratoire, une pièce pour l’observation femme et une pièce pour l’observation homme.  Il a construit une latrine de six box et l’installation de l’énergie solaire  pour alimenter ce centre en énergie.

En recevant ces ouvrages au nom de l’Etat, le chef de division provinciale de la santé au Sud-Kivu, Dr. Gaston Lubambo, a remercié la Coopération Suisse qui a permis à TPO DRC de réaliser ce projet. 

« Ici nous  exprimons une gratitude envers le bailleur des fonds, la Coopération Suisse, qui a disposé un partenariat solide avec notre partenaire TPO DRC  ce qui a été réalisé en terme d’infrastructures construites dans ces aires de santé de Bitale, Fumya et Bagana. Ceci c’est dans l'objectif dans un premier temps de renforcer la couverture sanitaire, en termes d’ouvrages d’infrastructures qui répondent aux normes standards. Le deuxième élément, c’est pouvoir offrir les soins de santé de qualité à travers les infrastructures qui répondent également au standard. Donc, il nous appartient étroitement avec la zone de santé ainsi que la population bénéficiaire, qui vient de recevoir ces infrastructures de les gérer en responsable. Nous allons continuer à travailler étroitement avec les CODESA afin de les maintenir.», souligne Gaston Lubambo.

De son côté, le représentant de la Coopération Suisse, Eustache Dunia, a loué le travail réalisé par TPO DRC.

«Je suis venu ici comme témoin oculaire  d’un partenariat entre TPO  DRC et la Coopération Suisse .Je représente  la Directrice Denise Luethi Crisan  .Nous sommes très satisfaits de la qualité des ouvrages mais aussi du dynamisme de la communauté mais également de l’accompagnement et l’appropriation des autorités politico-administratives du lieu. Et nous espérons que ces infrastructures est l’une de la réponse de la Coopération Suisse  aux besoins de santé exprimés par la population de cette zone. Je leur demande de bien garder ces ouvrages. », souligne Eustache Dunia.

Lors de cette  remise officielle de ces ouvrages, le Directeur Pays de TPO DRC, Mr Doris Bengibabuya a remercié  son bailleur des fonds et partenaire financier et technique, la Coopération Suisse qui a permis à sa structure de réaliser ses ouvrages. Il a aussi remercié la population qui s’est engagée à bien garder ces ouvrages.

« Je voudrais remercier notre bailleur des fonds, la Coopération Suisse  mais aussi la population  locale de Bunyakiri qui a accepté non seulement d’accompagner en amenant leurs contributions mais qui vient de s’engager de pouvoir bien utilisé ces services, tout en prenant aussi conscience de la bonne protection et usage des infrastructures et ces équipements. Mais aussi tout ce que j’ai vu comme engouement, ça démontre que l’on a  répondu à un besoin réel au sein de la communauté .Je suis aussi satisfait du fait que le chef de division a souligné dans son discours qu’il va s’impliquer  pour que nous puissions encore mobiliser  un peu des moyens, faire de contacts afin que nous puissions réduire le coût de soins pour faciliter l’accès au soin à la population. », a dit Mr Doris Bengibabuya. 

Précisons que la notabilité, les personnels soignants et la population de la zone de santé de Bunyakiri n’ont pas manqué de placer leur mot de remerciement à l’égard de la Coopération Suisse et de TPO DRC.

Ce projet entre dans le cadre de contribuer au développement de la zone de santé de Bunyakiri et  l’atteinte de l’Objectif 3 des  ODD (Objectifs de Développement Durable), par  l’amélioration des conditions socio sanitaires de la communauté de Bunyakiri, qu’exécute TPO DRC avec l’appui financier de la Direction de Développement et de la Coopération Suisse , DDC.

Ce Projet de renforcement d’accès aux soins de santé primaire par la construction, équipement du CS BITALE et BAGANA et réhabilitation CS FUMYA a duré 6 mois.

Rédigé par : Germando KAGOMBA BARATHI

La Journée mondiale de la santé mentale (JMSM) est célébrée chaque année le 10 octobre 2022. Une journée importante de l'année pour amener les acteurs et intervenants en Santé mentale et appui psychosocial à réfléchir sur les actions favorisant le bien-être bio-psycho-social. 

Selon Mr Germando KAGOMBA BARATHI, Manager du Programme santé mentale et Appui psychosocial à TPO RDC, cette année 2022, TPO Nigeria et RDC se sont joints au reste du monde pour intensifier le mouvement vers la sensibilisation, conscientisation et le changement en matière de santé mentale au sein des staffs.

Ces plaidoyers seront aussi orientés vers les bénéficiaires et des communautés dans lesquelles interviennent notamment des gouvernements de ces pays afin d'influencer et de plaider pour que la santé mentale soit l'une des priorités du ministère de la santé et finance.

« Nous nous sommes tournées vers les bailleurs des fonds et autres donateurs pour les amener à fixer leurs attentions vers les victimes des conflits armés, des catastrophes naturelles et des différentes violences, blessures et pertes de la vie afin de leur porter assistance et soulagement nécessaire » ,indique Mr Germando KAGOMBA BARATHI.

Cette année est célébrée sous le thème : « Faire de la santé mentale et du bien-être pour tous une priorité mondiale ». Notre source indique que des nombreuses organisations caritatives concentrent leurs campagnes et événements sur la JMSM et de partager des plans sur ce qui se passe dans le monde (Global Mental Health Action Network (GMHAN)).

Pour matérialiser, contextualiser et contribuer à l'atteinte des attentes de ce thème, à notre niveau, au vu et au su des problèmes que connaissent nos bénéficiaires, nous nous sommes engagées à travers un sous-thème qui fera l’unanimité de nos actions depuis ce 10 octobre 2022 à la prochaine Journée Mondiale Santé mentale. Ce thème est : « Prévenir et lutter contre les blessures liées aux violences et pertes de la vie ainsi que tout autre facteur de souffrance psychique dont sont victimes les enfants, les femmes et les hommes à travers des actions caritatives durables ».

Mr Germando KAGOMBA BARATHI souligne que le programme SMAPS au sein de TPO RDC et Nigeria s’impliquera et s’engagera à fonds tout au long de cette année à mener des actions de plaidoyer, de sensibilisation et de conscientisation sur le changement de comportement, la prise de décision par les gouvernements au profit de la santé mentale surtout les femmes et les enfants victimes des inégalités sociales (VBG), l'amélioration des vies des victimes de traumatisme, le financement des projets et programmes visant la réduction de souffrance psychique et psychosociale, d'aménager l'environnement des malades mentaux et des personnes exposées aux problèmes psychosociaux.

Rédigé par : Jeannette BISIMWA

L’ONG TPO DRC  a organisé ce jeudi 06 Octobre 2022 au Sud-Kivu une réunion de plaidoyer et du  lancement du projet WASH-USAID/Bureau d'aide humanitaire à l’intention des membres de la division provinciale de la santé et de la coordination provinciale de l’environnement.

Ce projet de prévention et de réponse aux besoins Wash en faveur des populations de 5 aires de santé  de Bunyakiri, sera exécuté par TPO DRC sous l'appui financier de l’USAID.

Ce  projet consiste à construire 720 latrines dans 720 ménages  vulnérables  réparties dans 5 aires de Santé dans la zone de santé de Bunyakiri en territoire de Kalehe, province du Sud-Kivu.

Le docteur Luc Bashwira, chef de ce projet chez TPO DRC, a remercié l’USAID d’appuyer ce projet qui vient répondre à certains problèmes des communautés de ces aires de santé.

« L’USAID nous a donné les fonds pour la construction de 720 latrines en faveur des ménages vulnérables qui sont dans les aires de santé de Ramba, Kachiri, Makuta, Cigoma et Mushunguti. TPO DRC a d’autres projets dans cette zone ; Ce qui veut dire que ce projet n’est pas isolé. Nous avons le projet Wash à Bunyakiri, nous couvrons les 26 aires de santé par la sensibilisation, l’éducation communautaire et le changement du comportement », a-t-il dit Dr Luc Bashwira.

Présent à cette rencontre, Mr Willy Kasi qui a représenté le chef de division provinciale de la santé au Sud-Kivu empêché, a dit que la division va accompagner ce projet notamment dans la formation des prestataires de santé et les relais communautaires sur le Wash.

 Jean BIGIRINAMA, responsable assainissement au niveau provincial, quant à lui «La coordination provinciale de l’environnement rassure de travailler avec TPO DRC à travers la sensibilisation et l’accompagnement de la population afin qu’elle s’approprie les activités. »

Ce projet qui dure 10 mois, consiste aussi  à sensibiliser la communauté sur la promotion de l'hygiène et la formation des 83 relais communautaires sur l'utilisation des latrines et les 5 moments clés de lavage des mains afin de contribuer à la lutte contre la morbidité et la mortalité des enfants de moins de 5ans et des femmes enceintes liées aux maladies d'origine hydrique.

Rédigé par : Sifa NAMEGABE

Les staffs TPO DRC affectés au département des Ressources Humaines, les managers dont les chefs de base, chefs de projet, Assistants au programme, Assistants financiers sont capacités sur la gestion des ressources humaines et la fiscalité dans le respect de la législation congolaise. C’est du 03 au 7 octobre dans la grande salle du bureau national de TPO DRC.

Dans son mot d’ouverture, le Directeur Pays TPO DRC monsieur Doris BENGIBABUYA a invité tous les staffs à l’assiduité en vue d’améliorer leurs connaissances dans la conception et usage des outils de gestion des ressources humaines en évitant les mauvaises interprétations des textes juridiques.

Le facilitateur de ces assises monsieur James CHAMUSOKE Expert-comptable ONEC RDC  et associé Directeur General IBC Sarl désire Mettre TPO à l’abri des frustrations des agents, améliorer la qualité de prestation de ces derniers.

Ainsi :"nous voulons atteindre les résultats suivants : améliorer les connaissances des participants avec un focus sur ce que prévoit la loi, améliorer les outils de gestion des ressources humaines de TPO, mettre TPO à l’abri des pénalités liées  au calcul des salaires  et impôts que cela implique" indique monsieur James CHAMUSOKE

Et de poursuivre : " En moyen terme un outil qui facilite les chronogrammes des activités de chaque agent sera conçu et posté sur le site de TPO. Cet outil va servir également pour faciliter la manipulation des salaires" ajoute-il

Les participants s’attendent à l’amélioration de leur prestation après cette formation en se basant sur le prescrits de la loi par rapport à la gestion des ressources humaines à en croire l’un d’eux monsieur ELIE AMISI chef du projet aide humanitaire.